Tout savoir sur les poignées d’amour !

Comment perdre 3 kg en 2 semaines, suivre un régime sans sucre, comment avoir des abdos en béton… Avec l’arrivée de l’été, c’est le genre de sujets préférés de la presse, qu’elle soit féminine ou masculine :
« Pour perdre de la graisse, il vous suffit de manger assez de bananes (ça marche aussi avec les pamplemousses ou les ananas !) » telle est la promesse de nombreux de ces magazines. La cible féminine est la plus touchée. Cependant, pour vous mesdames, avoir les fameuses tablettes de chocolat est votre but ultime. Et pour cela, il faut éliminer chaque once de graisse pour avoir LA silhouette parfaite.
Alors, pourquoi la graisse abdominale est si difficile à éliminer ? Pourquoi certaines personnes sont-elles maigres, mais gardent un petit ventre ? Qu’a-t-elle de spéciale ? Ou est-ce simplement la dernière chose à être éliminée ?
En fait, il s’avère que cette graisse en particulier, est sous influence hormonale. C’est pour cela que c’est assez difficile de la perdre. En effet, les tissus gras sont différents en fonction de leur localisation.
Il existe de très bonnes raisons de la perdre, que ce soit purement esthétique ou pour prendre soin de sa santé.

1. 2 Types de gras…:

Ce qu’il faut savoir en premier lieu, c’est que notre graisse abdominale est composée de deux types de gras :
– La graisse viscérale : c’est la graisse qui entoure vos organes. Pour voir à quoi ça ressemble, pensez au « abdos kros » !
– La graisse sous-cutanée : plus présente chez les femmes, c’est la petite bosse qui se trouve au niveau du nombril.
En général (mais pas toujours vrai), la graisse viscérale est propre à l’homme, quant à la graisse sous-cutanée, elle est plus communément trouvée chez les femmes (hanches & cuisses également). C’est pour cela que les hommes (en général je précise), vont avoir tendance à être mince mais légèrement (ou pas !) bedonnant. Les femmes vont avoir une silhouette dite en « sablier » ou en « poire » !
La graisse viscérale est beaucoup plus dangereuse. En effet, celle-ci va être corrélée à des problèmes de santé (diabète, maladies cardiaques, cholestérol…).
Un excès de graisse sous-cutanée n’est pas forcément esthétique, mais est beaucoup moins néfaste pour votre santé !

2. …Qui peuvent avoir pour origine un léger dérèglement hormonale…

Cher lecteur, vous qui êtes assidu à lire forme attittude, vous avez déjà entendu parler du cortisol. C’est ce qu’on appelle l’hormone du stress. Elle n’est pas la seule coupable…un mauvais rythme circadien (cycle de 24h qui regroupe tous les processus biologiques) est également en cause.

Sans titre

Figure 1. Michael Smolensky, Lynne Lamberg, The Body Clock Guide to Better Health : How to Use Your Body’s Natural Clock to Fight Illness and Achieve Maximum Health, Henry Holt and Company, 2001

Un taux de cortisol régulièrement élevé est en partie responsable du stockage de la graisse du ventre et en particulier de la graisse viscérale. Cette hormone contribue à la résistance de l’insuline. Ça n’est pas le fait d’avoir un taux de cortisol élevé qui est « dangereux », mais ce sont ses variations.

La relation entre le cortisol et la graisse viscérale est particulièrement forte pour les personnes qui mangent beaucoup de sucre – Or c’est exactement ce qu’ont tendance à faire les gens lorsqu’ils sont stressés et qu’ils recherchent du réconfort dans la nourriture.

Comme évoqué, le cortisol est responsable du disfonctionnement du rôle de l’insuline. Celle-ci agit moins bien sur le taux de sucre et peut être responsable d’une glycémie élevée. Ceci explique la difficulté à perdre cette petite « bouée ».

Le régime traditionnel n’est pas alors la bonne solution ; il peut être source de stress, re augmenter le taux de cortisol, et vous faire rentrer dans un cercle vicieux ! La solution est donc un mix de rééquilibrage alimentaire et d’exercices ciblés.

Rien ne vaut une vidéo et des croquis pour résumer tout ça !

3. Mais êtes-vous vraiment concernés ?

Dès lors que nous parlons de silhouette, en général nous sommes peu ou pas du tout objectif. Certains vont penser qu’ils ont un problème, alors qu’ils n’en ont pas. Et d’autres vont estimer que tout va bien pour eux, alors qu’ils pourraient y avoir un petit « quelque chose », comme par exemple un peu de mauvais gras caché !

C’est le cas en particulier des femmes ! Vous avez une vision souvent déformée de la réalité ! Peut-être pensez-vous que vous avez de la graisse viscérale mais il s’agit simplement de graisse sous-cutanée qui est, à part un peu disgracieuse, peu néfaste pour la santé. D’autres vont être plus minces, mais vont avoir de la graisse viscérale à éliminer ! Pour beaucoup, pour vous sentir bien dans votre corps, vous voulez avoir la ceinture abdominale développée, les fameuses tablettes de chocolat à exhiber fièrement sur la plage. C’est une norme « physique », mais pas forcément un gage de bonne santé ! Mais je vous l’accorde, avoir des abdos saillants prouvent que vous avez un taux de masse grasse peu élevé.

La graisse métaboliquement dangereuse n’est pas forcément visible ! En effet, nous ne pouvons pas voir quelle graisse est en surplus de l’extérieur. Faites attention à votre alimentation !

4. Quelques conseils :

Puisque maintenant, vous savez tout (ou presque) sur la graisse abdominale, voici quelques conseils paléo pour mieux la gérer.

Revenons au cortisol : Il va falloir le réguler. Pour cela, il existe différents moyens. Cela va passer par une meilleure gestion du sommeil : dormez suffisamment ! Ré-entrainez votre corps à mieux gérer votre niveau de stress pour absorber les fluctuations de cette hormone. Vous allez donc repartir sur de bonnes bases, et vos envies de sucre et de malbouffe vont diminuer. Vous sortirez enfin de ce cercle vicieux évoqué plus haut !

Reparlons de l’insuline qu’il va falloir gérer également. Je ne parle pas ici de régime sans sucre, mais je parle de régime paléo. Simplement, vous allez enlever progressivement de votre alimentation les sucres raffinés (Gâteau, boissons sucrées…) !

Pratiquez une activité physique ! Je ne le dirais jamais assez, il FAUT faire du sport, mais toujours en complément d’une alimentation équilibrée !

Et vous, dites-moi dans les commentaires si vous avez un peu de poignées d’amour à perdre avant l’été ? Quelle est votre motivation principale : avoir ces fameuses tablettes de chocolat ou améliorer votre santé ?

Pourquoi nager est-il excellent pour notre bien-être ?

J’espère que vous avez mis à profit les conseils de la semaine dernière, et que vous avez profité de votre temps libre pour faire un peu de sport en extérieur ?

Cette semaine, on continue à se motiver, et nous allons parler de natation !

Savez-vous que la natation est un sport qui est pratiqué depuis la nuit des temps ? Et de surcroit un sport paléo ?

En effet, comme témoigne l’illustration ci-dessous (peinture rupestre retrouvée en Egypte), nos ancêtres savent nager depuis 10 000 ans.

natation

Durant les 4 premiers mois de sa vie, un nouveau-né possède le réflexe d’apnée. En effet, un bébé qui va être immergé dans l’eau va bloquer automatiquement sa glotte pour que l’eau ne rentre pas dans ses poumons et ce pendant quelques secondes. N’essayez pas à la maison !! Ce réflexe est archaïque et disparaît après quelques mois.

D’un point de vue plus scientifique, nager est un sport à faible impact et le paléo encourage ce genre d’exercice. Vous n’avez pas besoin de pratiquer des sports extrêmes, ni de courir un marathon pour sentir les premiers effets sur votre santé. Si vous n’avez pas lu l’article de la semaine dernière, vous trouverez ici comment une simple balade en forêt peut vous faire du bien).
Comme la marche et la course à pieds par exemple, vous pouvez choisir votre intensité que vous allez vouloir donner à votre activité. Cependant, si nous parlons de sport « doux » c’est parce qu’il n’y pas de choc à chaque répétition de mouvement. C’est un sport qui est peu accidentogène.

Il est parfait pour tout le monde : les personnes âgées, les personnes en surpoids, les sportifs qui reprennent le sport suite à une rééducation, et même les femmes enceintes !

Nos ancêtres avaient certainement besoin de cette faculté pour survivre et évoluer ; ils devaient être bien contents de savoir nager lorsqu’ils rencontraient un lac, une rivière, un océan !

Mais, est-ce que nager est bon pour vous ?

Je vais vous présenter 4 bénéfices à pratiquer la natation :
– Nager est un exercice dit « aérobique ». C’est-à-dire que c’est cardio. Sans surprise, les bienfaits vont donc avoir un impact sur votre système cardio-vasculaire.

Si vous faites de l’hypertension, vous verrez votre pression artérielle diminuer. Vous assimilerez mieux le bon cholestérol au détriment du mauvais et en plus, le rôle de votre insuline connaîtra une nette amélioration.

Sauf si vous nagez dans une eau très chaude, votre corps va pouvoir également tirer des bénéfices à nager dans une eau fraîche. Comme avec la plupart des activités physiques, votre cœur va s’accélérer, et la fraîcheur de l’eau va avoir un pouvoir drainant ! Vous allez pouvoir dire au revoir aux jambes lourdes et aux œdèmes !

– J’imagine que vous êtes comme bon nombre de personnes et à l’approche de l’été vous voulez très probablement perdre du poids et raffermir votre corps. Donc je vais vous le dire : La natation est un excellent sport pour garder la ligne !

L’eau a pour effet de masser et raffermir votre corps. De plus, en nageant, vous allez vous gainer automatiquement pour garder une position horizontale, cet exercice est parfait pour vos abdos ! (Il n’y a qu’à regarder les nageuses et les nageurs pour s’en rendre compte…)

Cependant, plusieurs études ont été effectuées pour savoir si la natation entraîne une perte de poids ou non. Les résultats sont plutôt mitigés, et les experts conseillent d’avoir une alimentation équilibrée pour avoir des effets sur votre silhouette. En effet, si vous décidez de vous mettre à la natation (ou n’importe quel autre sport), sans modifier votre alimentation, les résultats sur votre silhouette ne seront pas à la hauteur de vos espérances !

– La natation a également des avantages pour les performances physiques. Elle n’est pas seulement faite pour les personnes qui ne peuvent pas pratiquer d’autres sports.

Nager est souvent considéré comme un sport « tranquille » pour les personnes qui ne peuvent rien faire d’autres (personnes blessées, ou âgées par exemple). Mais en réalité, la natation est un sport très complet pour les personnes en excellente santé !

Tout d’abord, plusieurs études montrent que la natation est utile pour la rééducation et la réduction des symptômes chez les personnes souffrant de douleurs articulaires. Ce n’est pas seulement un exercice que vous pouvez faire malgré ces douleurs, c’est également un exercice qui contribue à les réduire.

Par exemple, la natation peut être un exercice utile pour réduire la rigidité articulaire et augmenter la fonction physique chez ces personnes atteintes de problèmes chroniques.
En d’autres termes, les exercices aquatiques ont des effets bénéfiques modérés sur la douleur. Cependant, les personnes pratiquant des activités plus terrestres récupèrent moins bien.

– Peut-être que vous pratiquez un sport plus ou moins à haut niveau ? Mais saviez-vous que la natation est un sport parfait pour récupérer après vos séances ?

Même si vous êtes sceptiques à pratiquer la natation, cela peut être bénéfique après une séance de sport intense. Nager 30 minutes après un footing permet d’étirer les muscles en douceur (éviter ainsi les « sur-blessures ») et de réduire les courbatures. C’est ce qu’on appelle la récupération active.

Après une séance, les sportifs ont moins d’inflammation et peuvent courir plus longtemps sans se fatiguer. Quant aux sujets qui ont opté pour un rétablissement dit passif, c’est-à-dire se reposer au sens littéral du terme, les bienfaits ne sont pas aussi flagrants.

Alors au lieu de vous vautrer sur votre canapé après votre séance de sport, prenez vos affaires de piscine et allez faire quelques longueurs !

Dites-moi en commentaire si vous êtes un adepte ou pas de la piscine, et pourquoi ?

4 bienfaits de la nature pour votre santé

À 3 semaines de l’arrivée de l’été et des beaux jours, passez du temps dehors est quelque chose de très sympa, mais savez-vous également que cela comporte de nombreux bienfaits pour votre santé ?

Des études ont montré que vivre près des forêts et à la campagne était bon pour votre santé, et que le risque de mort associé aux maladies cardio-vasculaires et respiratoires diminue. Ces études prouvent également qu’être au contact de la nature réduit le stress !

Vivre près d’un espace vert encouragerait davantage à pratiquer une activité physique, à s’exposer au soleil, Aussi, les plantes améliorent même la qualité de l’air que vous respirez.

Voici donc 4 avantages à vivre au contact de la nature et quelques astuces pour en profiter même si vous habitez en ville :

 

  1. Réduit le stress

Comme évoqué en introduction, vivre au contact de la nature réduit immédiatement les marques physiologiques du stress. Pour être plus précis, ce n’est pas seulement les gens qui se « sentent mieux », mais les personnes ont vu leur taux de cortisol diminué (hormone du stress), ainsi que leur rythme cardiaque.

L’impact de la nature sur le stress est surtout étudié au Japon. Il y a même un nom spécial : « shinrin-yoku » ! que nous pouvons traduire par « bain de forêt ». C’est un peu comme si vous alliez bronzer sur la plage pour prendre un bain de soleil ! Sauf que là, même si vous n’allez pas vous dorer la pilule, vous allez quand même prendre un bain mais … de forêt !  Le but est simplement d’aller se ressourcer en forêt, en se baladant ou simplement en contemplant la forêt.

D’accord, cela peut sembler un peu « bizarre » au premier abord, mais regardez les résultats de l’étude.

–        Par groupe de 6, les participants se sont promenés soit en ville, soit en forêt. La marche dans la zone forestière a permis de réduire les marqueurs physiques du stress à savoir une baisse de la pression artérielle et une réduction du taux de cortisol dans le sang. Les défenses immunitaires sont également boostées, et cerise sur le gâteau, ses bienfaits sont conservés même lors de leur retour en ville.

–        Une autre étude prouve que le « shinrin-yoku » peut changer l’activité cérébrale qui combat alors le stress et favorise la relaxation.

–        Une 3ème étude prouve qu’il n’est pas nécessaire de marcher dans la forêt pour en tirer les bénéfices, vous pouvez également vous poser et observer.

Alors on coupe les smartphones, et on part profiter du beau temps en forêt !

 

  1. Augmente l’activité physique

L’été est synonyme de beaux jours (ok, pas toujours !) et de longues journées. Pourquoi ne pas en profiter pour sortir et prendre l’air ?

Vivre à côté d’une forêt, d’un espace vert ou bien même d’un parc en ville incite à la marche, au vélo, à la course à pieds. Quelle personne ne préfère pas aller dans un espace vert, plutôt que d’aller faire un footing en ville ou le long d’une nationale ?

Toutes les études le prouvent, pratiquer une activité physique régulière est excellent pour la santé.

En effet, n’oubliez pas non plus que le sport à de nombreux avantages. Il renforce non seulement votre cœur mais il régule aussi votre tension. Également, il vous aide à maintenir votre capital osseux et musculaire. De plus, grâce à la diffusion d’endorphines dans votre corps, il vous procure un bien-être général 😉 Et bien sûr, mais là jene vous apprends rien : il vous permet d’obtenir une silhouette fine et tonique ! Bien pratique pour aller à la plage d’ici quelques semaines ! »

Alors, on chausse les baskets et on en profite pour se remettre en forme avant l’été.

Ci-dessous, voici une vidéo d’une séance de sport et de musculation SANS matériel.

D’ailleurs, pour vous aider, voici ci-dessous une vidéo d’une séance de sport et de musculation SANS matériel. C’est une vidéo qui date un peu mais elle plait encore énormément aujourd’hui (plus de 200 000 vues). Puisqu’elle est toujours d’actualité, autant que vous en profitiez.

https://www.youtube.com/watch?v=Mhv8ZzicXTg

  1. Améliore l’humeur

Qui n’a jamais connu un petit moment de déprime durant l’hiver ? D’un manque de soleil ? Cela est dû en partie au manque de vitamine D.

La meilleure source de vitamine D se trouve… dans notre peau, qui est capable à elle seule de la fabriquer sous l’effet des rayons du soleil.

Les chercheurs estiment que s’exposer 10 à 15 min par jour les bras nus permettent de synthétiser 80% à 90% des besoins journaliers. Le reste étant complété par l’alimentation (huile de foie de morue, poisson gras, œufs par exemple). Cependant, c’est presque 80% de la population française qui est carencée.

C’est bien connu, dès qu’un rayon de soleil se pointe en France, tout le monde est de bonne humeur, les terrasses des cafés sont bondées, les plages sont prises d’assaut, et nous croisons plus de cyclistes et de coureurs qu’en hiver !

Encore une bonne excuse pour ne pas rester enfermé, et profiter des espaces verts autour de chez vous : Allez faire le plein de cette bonne vitamine !

 

  1. Améliore les performances cérébrales

Vivre en ville, avec tout le stress que cela engendre, est bien connu.

Le cerveau est en permanence sollicité par le bruit, que nous soyons piétons, conducteurs mais également usagers des transports en commun. Si nous pouvons ajouter à cela l’omniprésence des écrans dans nos vies, nous avons le parfait cocktail pour que notre cerveau rentre en ébullition, et ne puisse plus faire face à toutes ses sollicitations.

Des chercheurs américains ont proposé à 38 étudiants de retenir une liste de chiffres et de la répéter en sens inverse. Les personnes venues en bus au laboratoire ont été bien moins performantes que les personnes qui ont marché dans un parc.

La simple vue sur un jardin, un bout de nature, apaise et dynamise le mental.

Des travaux ont montré que des salariés dont la fenêtre donne sur les arbres et des fleurs ont estimé que leur travail était moins stressant et étaient plus performants !

En cette fin d’année scolaire, et la période des examens arrivant à grand pas, incitez vos enfants à prendre leurs notes et leurs livres, pour qu’ils aillent réviser dehors !

COMMENT REMPLACER LA NOIX DE COCO ?

En ce qui concerne le mode de vie Paléo on parle beaucoup de « bon gras ». On prend très souvent l’huile de coco en exemple de « bon gras ». En effet, l’huile de noix de coco est non seulement excellente pour perdre du gras mais également pour gagner du muscle. Seulement voilà, si c’est l’un des aliments phare du Paléo, comment faire si on y est allergique ? Si vous faites partie des gens qui réagissent mal à la noix de coco (éruptions cutanées, indigestions …) il vous faut absolument des alternatives qui soient favorables au Paléo. Et c’est justement ce que nous allons voir dans cet article.

L’huile de coco :
  1. Utilisation culinaire :

L’huile de coco est la graisse de base pour les repas Paléo. Mais heureusement que vous avez le choix parmi d’autres « bons gras ». Vous pouvez par exemple essayer :

  • Les graisses animales comme la graisse de porc (le saindoux), la graisse de mouton ou de bœuf (le suif) ou encore la graisse d’oie ou de canard… Le suif est particulièrement intéressant pour cuisiner à feu vif parce qu’il est très saturé 😉 (tout comme l’huile de coco !)
  • Le beurre. Mais attention ! Pas n’importe comment ! Vous devez clarifier votre beurre ! Il s’agit de débarrasser le beurre de toutes les composantes laitières. C’est-à-dire que l’on extrait la caséine du lait qui se retrouve en surface lors de la cuisson du beurre ainsi que le petit lait qui se dépose au fond. En revanche, on conserve les acides gras. Le beurre clarifié est donc du gras pur que vous pourrez utiliser pour vos recettes Paléo préférées 😉
  • Les graisses végétales saines (huile d’olive, huile d’avocat, huile de noix de macadamia ou encore huile de palme rouge). Si vous ne voulait pas que votre huile amène un goût particulier, préférez dans ce cas l’huile d’avocat qui sera la moins forte en goût.

À noter qu’en terme de TCM (Triglycérides à Chaîne Moyenne… idéal pour la perte de poids !) la teneur qui se rapproche le plus de celle de l’huile de coco est l’huile de palme rouge. Ainsi, si vous cherchez spécifiquement un substitut qui vous apporte autant de TCM que l’huile de coco, vous devez choir l’huile de palme rouge.

  1. Utilisation cosmétique :

L’huile de coco n’est pas seulement bonne à manger ! Vous pouvez aussi l’utiliser comme hydratant pour la peau mais aussi pour vos cheveux et plus étonnant encore on en retrouve même dans nos dentifrices 😉 Pour faire simple, dites-vous en gros, que tous les produits de beauté que vous pouvez trouver dans le commerce ont leur dérivés en version noix de coco ! Et comme on cherche à trouver des substituts à la noix de coco, voici les huiles beautés et autres ingrédients que vous pouvez utiliser :

  • Pour votre peau : l’huile de jojoba, le beurre de cacao, l’huile d’avocat ou le beurre de karité sont d’excellents choix pour hydrater et prendre soin de votre peau en général.
  • Pour vos cheveux : si votre peau est extrêmement sensible et que vous ne pouvez même pas vous laver la tête avec les produits achetés dans le commerce, renseignez-vous sur la tendance du moment « no-poo » ou « no-shampoo ».  Il s’agit de ne plus utiliser de shampooing. (En même temps, il y a de fortes chances pour que nos ancêtres chasseurs-cueilleurs se lavaient la tête autrement qu’avec du Fructis !) Ainsi, la façon la plus populaire est d’utiliser du bicarbonate de soude puis de vous rincer la tête avec du vinaigre.
  • Pour vos dents : le dentifrice peut être un problème si vous êtes allergique à la noix de coco, car le Sodium Lauryl Sulfate (l’ingrédient qui fait mousser le dentifrice) est un dérivé de la noix de coco. Il suffit de chercher des marques qui portent la mention “sans SLS » sur l’étiquette. Alternativement, si vous êtes dans l’extraction du pétrole, vous pouvez simplement remplacer la noix de coco par de l’huile de graines de sésame.

 

Le lait (ou la crème) de coco

Il y a de nombreuses recettes Paléo à base de lait de coco. En effet, ça donne une texture plus crémeuse aux sauces et aux crèmes desserts. Mais ne vous en faites pas, il y a tout de même des alternatives au lait de coco 😉

Voici ce que vous pouvez utiliser :

  • Le lait d’amande : ça donne un léger goût de « noisette ». Il est vrai que tout le monde n’apprécie pas particulièrement ce goût un peu spécial mais l’avantage est qu’on le trouve facilement dans le commerce 😉
  • Le lait de noix de cajou : il est légèrement plus doux et surtout, il a un goût qui se rapproche de celui du lait de vache ce qui le rend plus agréable en bouche pour la plupart des gens.

Quoi qu’il en soit, le lait d’amande comme le lait de noix de cajou se marie par exemple très bien à une recette au curry. On peut également les boire frais directement dans un grand verre ou en verser quelques centilitres dans son café du matin pour en adoucir le goût. Toutefois, si vous avez du mal à obtenir la texture souhaitée, vous pouvez ajouter une pincée de gélatine afin d’épaissir un peu plus une sauce. La gélatine apportera le même effet crémeux que le lait de coco.

À savoir que, malheureusement, dans l’un ou l’autre de ces laits, on peut retrouver des traces de sucre et autres arômes (sombre histoire de conservation pour le trajet …) La solution la plus saine est que vous prépariez vous-même le lait d’amande et de noix de cajou 😉 Et en plus ce sera moins onéreux si vous faites votre propre recette 😉

La farine de noix de coco

La farine de noix de coco est utilisée dans presque tout ! Des biscuits Paléo jusqu’à la panure de vos nuggets fait maison. Fort heureusement il existe énormément d’excellentes farines sans grain. En revanche, vous devez faire attention à la consistance de la farine de substitution que vous choisissez. En effet, la farine de coco nécessite beaucoup d’eau pour se liquéfier. Ainsi, vous ne pouvez pas remplacer une portion de farine de coco par la même portion d’une autre farine. L’idéal, au lieu de vous essayer à trouver une proportion « douteuse » qui risque d’anéantir votre recette, est que vous trouviez justement une recette toute prête avec la farine en question que vous aurez choisie pour remplacer la farine de coco.

Voici le type de farine que vous pouvez utiliser :

  • Pour les cuissons, (les gâteaux, les pâtes à tartes, le pain…) vous pouvez essayer la farine d’amande, la farine de noisette ou toute autre farine de noix.
  • Pour épaissir les sauces vous pouvez essayer : l’amidon de tapioca ou la poudre d’arrow-root. (Il s’agit d’une fécule qui provient d’une plante tropicale d’Amérique du Sud.)

L’autre option c’est carrément de ne même pas utiliser de farine ! Il existe par exemple des recettes de brownies sans farine.

D’un autre côté, gardez à l’esprit que toute utilisation de farine devrait être occasionnelle dans un mode de vie Paléo 😉 Vous n’aurez donc pas à vous embêter trop souvent pour trouver des recettes à base d’autres farines 😉

Les flocons de noix de coco

Les flocons de noix de coco sont principalement utilisés pour ajouter une petite touche de déco, de goût ou de texture à certains biscuits, macarons ou tout autre gâteau et friandises.

  • Si vous souhaitez ajouter un ingrédient à croquer et qui soit sucré, utilisez dans ce cas des raisins secs, des cranberries séchés ou tout autre fruit sec.
  • Si vous souhaitez apporter une touche de croustillant au-dessus d’une salade par exemple, optez pour les graines de tournesol, les graines de lin, des bleuets déshydratés ou toutes autres baies.
  • Si vous souhaitez faire une panure, il vous suffit d’utiliser l’une des farines mentionnées ci-dessus.

 

L’eau de coco

L’eau de coco est considérée comme une excellente boisson énergétique. De plus elle a la capacité de réduire votre taux d’acide dans votre corps car son PH est aqueux. Ainsi, pour remplacer l’eau de coco tout en bénéficiant d’une boisson aux propriétés aqueuses, vous pouvez simplement presser un citron dans une bouteille d’eau 😉 En effet, même si ça peut paraître contre intuitif du fait de son goût acide, le citron est bien un aliment au PH aqueux 😉 Il vous aidera donc à rétablir votre équilibre acidobasique naturel 😉

Le sucre de noix de coco

Une chose est sûre, le sucre de coco c’est du sucre ! Et vous savez quoi ?! Le sucre ne devient pas sain du jour au lendemain sous prétexte qu’il est fabriqué à partir de la sève d’un cocotier ! 😀  Donc, la mauvaise nouvelle c’est que le sucre de coco n’est pas plus sain qu’un autre sucre. Mais du coup, la bonne nouvelle est que vous pouvez le remplacer très facilement 😉 Si vous avez besoin d’un édulcorant, vous pouvez le remplacer par du miel, de la mélasse ou n’importe quel autre édulcorant Paléo. Mais n’oubliez pas qu’il s’agit toujours de sucre alors consommez-en occasionnellement 😉

La noix de coco :

La noix de coco est un chouchou du mode de vie Paléo. Certes, c’est très bon pour la santé, mais si vous y êtes intolérant, pas de panique. Vous n’avez aucune obligation d’en consommer 😉 Vous avez vu que vous pouviez la remplacer par d’autres ingrédients alors faites-vous plaisir et ne vous dites pas que le Paléo vous est interdit à cause de votre allergie à la noix de coco ! Lancez-vous !

 

LES DANGERS DU SOJA

On entend tellement dire de plus en plus que le lait de vache est mauvais pour la santé que l’on a tendance à se rabattre sur le « saint soja ». C’est le lait végétal par excellence. Vous pensez peut-être que le soja n’a que des avantages car c’est l’aliment « des gens bio » tout comme le tofu d’ailleurs. Pourtant cette idée est très largement erronée.

Vous devez considérer le fait que tout ce que vous pensez savoir sur le soja est le résultat d’un marketing intelligemment mené depuis des années. Ça a tellement bien fonctionné, que tout le monde est maintenant convaincu que c’est THE super-aliment qui pourrait presque alimenter le monde entier et sauver l’environnement. C’est pourquoi, on voit de plus en plus de nourriture à base de soja dans les rayons des magasins bio et même des supermarchés. Les végétariens vont d’ailleurs ruiner leur porte monnaies mais aussi leur santé dans ce genre de rayons…

Bien sûr, les principales raisons pour lesquelles vous devriez éviter le soja sont les mêmes raisons qui devrait vous faire éviter certaines autres graines germées. En fait, les leptines contenues en grandes quantité dans les graines brouillent votre sensibilité à la leptine qui envoie non seulement des signaux de faim à votre cerveau mais aussi des signaux de dépenses énergétiques. Ce qui veut dire que votre cerveau pense qu’il a faim, même lorsque votre corps dispose de suffisamment de calories. De plus, la résistance à la leptine pourrait conduire à une résistance à l’insuline, ce qui pourrait entraîner une multitude de problèmes dans votre métabolisme. Les niveaux de phytates (acide phytique) dans le soja sont également très élevés. Or, les phytates se combinent à des minéraux tel que le zinc, le calcium, le fer ou encore le magnésium les rendant ainsi indisponibles pour votre corps. En fait, rien n’est jamais parfait, ni même dans la nature. En effet, si les aliments contiennent des nutriments (substances qui nourrissent et protègent le métabolisme), ils contiennent parfois des anti-nutriments (substances non digestibles). Or, le phytate est justement un anti-nutriment relativement mauvais pour la santé.

 

L’Asie et le soja

Vous imaginez probablement que les Asiatiques consomment régulièrement de grandes quantités de soja ? Hé bien, c’est totalement faux ! C’est ce que l’industrie veut vous faire croire ! Ils utilisent le fait que les populations Asiatiques vivent généralement plus longtemps et en meilleure santé que les Occidentaux pour associer le soja à cette longévité ! L’industrie a seulement fait en sorte de systématiquement associer la consommation de produits à base de soja aux Asiatiques, afin qu’on le croit bon pour la santé.

Si vous connaissez une personne asiatique dans votre entourage et que vous lui demandez si elle consomme beaucoup de soja, vous vous rendez compte qu’elle n’en mange pas tant que ça… C’est un peu comme nous avec le fromage qui pue ! Ok, le Français consomme du fromage mais on est largement plus à l’heure du brie qui sort du frigo que du camembert coulant et mal odorant qu’on a bien sagement gardé dans le placard à température ambiante !

C’est une idée de plus sur l’alimentation, parmi tant d’autres, qui ont été implantées dans la conscience générale afin que nous prenions cette idée pour un fait avéré et sans jamais pouvoir remettre en question le fait que cette idée soit fausse.

En revanche, ce serait mentir de dire que les Asiatiques n’en consomment pas du tout. Mais encore une fois, tout est une question d’équilibre. Ils mangent traditionnellement soja mais d’une part c’est en petite quantité et d’autre part c’est sous une forme fermentée comme le Miso par exemple. Or, lorsque vous fermentez correctement les haricots et les grains, ils perdent généralement beaucoup de leur teneur en leptine et en phytate 😉 S’ils ne le consomment pas sous une forme fermentée, dans ce cas, ils le consomment habituellement dans des soupes de bouillon de poisson. Ces soupes, très riches en minéraux, contrebalancent donc un peu les effets néfastes du soja.

Il est intéressant de noter que beaucoup de ces autres cultures semblent savoir instinctivement comment préparer certains aliments afin de minimiser leurs effets « néfastes ».

Pour rebondir sur mon précédent article est-ce que le riz est Paléo ? les Asiatiques ne mangent généralement pas de riz brun et préfèrent le riz le plus raffiné c’est-à-dire le riz blanc. Encore une fois, c’est parce que le riz perd la plupart de ses effets toxiques lorsqu’il est raffiné. Bien sûr, manger de grandes quantités de riz apporte toujours une trop forte proportion de glucides. Mais d’une part il ne s’agit pas d’en manger 3 fois par jours tous les jours de la semaine (c’est une question de dosage, comme pour beaucoup de choses) mais en plus, ce n’est pas du fructose (le pire type de sucre).

 

Les effets goitrogènes du soja

Le soja contient des niveaux élevés de goitrogènes. Les goitrogènes sont des composés qui inhibent la capacité de la thyroïde à utiliser l’iode correctement, ce qui peut entraîner des problèmes d’hypothyroïdie.

Les problèmes de thyroïde sont si répandus aujourd’hui, surtout chez les femmes, que c’est devenu presque normale d’avoir une problème de thyroïde…

Lorsque votre thyroïde n’est pas suffisamment performante, on parle d’hypothyroïdie, ce qui veut dire que tout votre métabolisme fonctionne au ralenti. En gros, vous avez tout le temps froid, vous vous sentez « mou », sans énergie et vous attrapez le moindre petit virus qui traine dans l’air car votre système immunitaire est très affaibli.

Mais de ce côté-là, le soja n’est pas le seul à être le mauvais de la classe. Par exemple le chou-fleur, le brocoli, le chou et les choux de Bruxelles ont aussi des effets goitrogènes. En revanche, la cuisson en éliminera la plupart des effets, ce qui n’est malheureusement pas le cas avec le soja.

 

Inhibiteurs de la protéase dans le soja

Comme si les leptines et les phytates ne suffisaient pas, le soja a également des inhibiteurs enzymatiques. Il inhibe en l’occurrence une enzyme appelée : la protéase. Mais on parle aussi d’inhibiteurs de la trypsine.

La trypsine, qui est une sorte de protéase qui se retrouve notamment dans les sucs digestifs, ne peut donc plus faire son travail correctement. Par exemple, elle intervient également dans des processus cellulaires pour assurer la maturation des protéines. En langage simplifié ça veut dire que le soja, suite à ses inhibiteurs, bloque l’action des enzymes qui ont la responsabilité de digérer certaines protéines que vous avalez !

 

Soja et œstrogène

C’est un gros problème. Le soja contient des œstrogènes végétaux augmentant considérablement vos niveaux d’œstrogènes et réduisant donc, par voie de conséquence, vos niveaux de testostérone. Ces hormones sont toutes les deux en concurrence. C’est donc mathématique : si vous avez plus d’œstrogènes qu’il n’en faut dans votre corps alors vous aurez moins de testostérones.

Or, ce déséquilibre entre œstrogènes et testostérones peut avoir des effets dévastateurs tant pour les hommes et les femmes que pour les enfants et les nouveau-nés.

  • Hommes :

Un mauvais équilibre entre ces deux hormones chez les hommes peut entraîner une libido plus faible, une accumulation de graisse autour de la taille ainsi qu’une perte d’énergie et d’endurance voire même de … virilité. En effet, certains hommes sont même victimes de gynécomastie … C’est-à-dire que la glande mammaire se développe et c’est le syndrome « seins qui poussent » ! C’est quand même loin d’être sympa 😉

  • Femmes :

L’existence de niveaux anormalement élevés d’œstrogène ne signifie pas que vous serez une femme encore plus féminine ! Ça ne marche pas comme ça !  Ce déséquilibre perturbe non seulement vos cycles menstruels mais tout ce qui va avec… C’est-à-dire votre fertilité mais également le fait que vous soyez plus facilement exposée au danger du cancer du sein.

  • Les nouveau-nés :

J’imagine que si vous avez des enfants qui plus est en bas âge, voire même des bébés, vous faites très attention à leur alimentation. Pourtant, de nos jours, certaines préparations contiennent malheureusement du soja en grandes quantités. Or, encore plus que pour un adulte, un enfant et surtout un bébé doit avoir son ratio d’hormones correctement équilibré de sorte que ce soit parfaitement approprié à son développement normal. En effet, un bébé nécessite beaucoup de testostérone pour former ses organes sexuels. Trop d’œstrogènes à ce stade peut causer une défaillance, comme par exemple des testicules sous-développés ou des problèmes à la puberté entrainant une gynécomastie ou encore un manque de poils du visage (imaginez en ce moment où on est en pleine mode des barbes !) Et ça peut même aller jusqu’à l’émasculation. Visiblement, dans certaines préparations, la quantité de soja produisant des œstrogènes est tellement élevée que ce serait carrément l’équivalent d’une consommation de 5 pilules contraceptives par jour.

 

Le soja détruit la planète

Certains végétariens affirment que manger de la viande détruit la planète et que remplacer la protéine de viande par du soja est une bonne alternative. Mais c’est une absurdité. Ceux qui croient en cela n’ont absolument aucune idée de la façon dont fonctionne le système industrialisé.

Les cultures de soja sont probablement les plus destructrices. Elles démunissent les sols de tous leurs nutriments et sont l’une des cultures les plus chargées en pesticides quand par chance ils ne sont pas bourrés aux OGM… La majeure partie de ces cultures sert à nourrir le bétail, qui tombe malade en le mangeant. Certaines viandes ont même parfois droit à des injections de soja. Raison pour laquelle vous devriez préférer l’éleveur du coin à votre supermarché.

Et puis après tout, allons-y pour balancer : Monsanto ou plutôt Monsieur OGM… Sachez qu’il est le plus grand producteur de soja au monde … CQFD… Si vous avez du mal avec leur « éthique si particulière » … vous devriez avoir tout autant de mal avec le soja 😉 Ça ne vous fera que le plus grand bien !